Dispositif — Jean-Louis Baudry: Difference between revisions
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"Effet de réel ou impression de réalité. Copie, simulacre (...)" p.56 | |||
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"Et l’on pourrait naivement se demander pourquoi, à quelque deux millénaires et demi de distance, c’est au moyen d’une métaphore d’ordre optique, une construction optique qui annonce terme à terme le dispositif cinématographique que le philosophe expose la condition de l’homme et son éloignement à la «vraie réalité», et pourquoi, c’est encore au moyen d’une métaphore optique que Freud, au commencement et à la fin de son oeuvre, te,te de rendre compte de la disposition de l’appareil pyschique (...)" p.57 | |||
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«Nous admettons que la vie psychique est la fonction d’un appareil auquel nous attribuons une étendue spatiale et que nous supposons formé de plusieurs parties. Nous nous le figurons ainsi comme une sorte de téléscope, de microscope ou de quelque chose de ce genre» Freud ne fait pas allusion au cinéma."p.57 | |||
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"(...) la technique cinématographique est la seule qui permette une rapidité de succession d’images qui corresponde a peu près à nos facultés de représentation (...)"p.57 | |||
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"Sans doute l’immobilisation forcée est elle un élément précieux de rationalisation pour la démonstration-description qu’effectue PLaton de la condition de l’homme : coincidence d’une conception idéaliste et religieuse; mais l’immobilité première n’est pas une inventé par Platon, elle peut désigner celle, obligée aussi, du dormeur qui répète on lesait, l’état post-natal et même la vie intra-utérine, mais aussi l’immobilité que retourve necessairement le visiteur de la salle obscure enfoncé dans son fauteuil. Nous pourrions même ajouter que l’immobilité du spectateur appartient au dispositif du cinéma considéré dans son ensemble. p.59 (...) Serait-ce dire que l’immobilisation formerait une condition necessaire sinon suffisante de la crédulité des prisonniers, (...)" p.59 | |||
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"L’illusion ne peut concerner que leur source d’émission, non leur réalité. D’ù sans doute une des causes profondes du statut privilégié de la voix dans la philosophie idéaliste et dans la religion elle ne se prête pas aux jeux d’illusion, de confusion, entre le réel et sa figuration — car elle ne se figue pas — auxquels la vue semble être particulièrement exposée." p.61 | |||
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"Quel désir serait en jeu, à quel désir répondrait, plus de deux millénaires avant l’invention réalisée du cinéma: un montage dont la rationalisation dans la perspective idéaliste a pour but de montrer qu’il repose d’abord sur une impression de la réalité." p.62 | |||
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"Le texte de la caverne pourrait effectivement exprimer un désir inhérent à un effet actif recherché, voulu et exprimé par le cinéma (...)" p.62-63 | |||
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"Il se pourrait fort bien qu’il n’y ait pas d’invention inaugurale du cinéma" p.63 | |||
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"Un désir, nous disons bien une forme de satisfaction perdue que son dispositif aurait pour but de retourver d’une façon ou d’une autre (et même jusqu’à la simuler)) et dont il semble que l’impression de réalité serait la clé." p.63 | |||
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"Freud en vient à l’inconscient: «Si l’inconscient, en tant qu’élément de la pensée de veille doit être représenté dans le rêve, il l’est pas des lieux souterrains.»" p.63 | |||
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"Relation entre cinéma et rêve souvent entrevue et que le sens commun a immédiatement enregisté. La projection cinématographique rappellrait le rêve, elle serait comme une sorte de rêve, presqu’un rêve, similitude que le rêveur exprime souvent quand sur le point de raconter son rêve, il éprouve le besoin de dire: «C’était comme au cinéma...»" p.64 | |||
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"(...)Le rêve se donne pour le rêveur comme réalité" p.64 | |||
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"C’est ainsi qu’est rendue possible une première forme de régression: regression teMporelle qui suit deux voies — regression de la libido allant jusqu’au stade antérieur de la satisfaction hallucinatoire du désir; regression dans le developpement du moi jsuqu’au narcissisme primitif qui a pour conséquence ce qu’on a pu définir comme le caractère absolument égoiste du rêve, expliquant que ‘la personne qui joue le rôle principal dans les scènes de rêve est toujours la personne propre au rêveur»" p.64 | |||
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"C’est par la voie de la regression que les représentations de mot appartemenant au système préconisent se traduisent en représentations de chose qui domine dans le système inconscient." p.65 | |||
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"L’épreuve de réalité est dépendante de la motricité. Celle-ci suspendue, comme dans le sommeil, l’épreuve de la réalité ne peut plus entrer en fonction." p.65 | |||
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"Les processus de formation du rêve aboutissent bien à présenter le rêve comme réel." p.66 | |||
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"Le rêve dit Freud est une projection et dans le contexte où il emploie, le terme de projection évoque à la fois l’usage analutique de mécanisme de défense consistant à renvoyer et attribuer ) l’extérieur les représentation et les ffects que le sujet refuse de reconnaître pour siens; et un usage sensiblement cinématographique puisqu’il s’agit bien d’images qui, projetées, reviennent au sujet comme un réel perçu de l’exterieur." p.66 | |||
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"Que le rêve soit une projection pouvant rappeler le disposifif cinématographique, c’est bien ce qui semble résulter de la découverte du dream-screen, de l’écran du rêve, dont l’hyposthèse s’imposa à Lewin à la suise de rêves énigmatiques de patients. Celui de cette jeune femme par exemple : «J’avais dans mon rêve tout prêt pour vous, mais pendant que j’étais étendue ici le regardant, il se mit à tourner loin de moi, s’enroula loin de moi, encore et encore, comme deux acrobates». Et ce rêve montre que l’écran, qui peut apparaître seul, comme une surface blanche, n’est pas uniquement un représentation, un contenu — auquel cas il n’aurait pas à être plus privilégié que d’autres contenus du rpeve; mais il serait présent dans tous les rêve comme le support indispensable à la proection des images. Il appartiendrait au dispositif du rêve." p.66 | |||
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"Le terme a été suggéré à Lewin par le cinéma parce que , comme son analogue dans le dispositif cinématograpjique, l’écran du rêve est soit ignoré du rêveur, du spectauteur du rêve (dreaming spectator), soit étrangrer à l’intrêt provoqué par les omages et l’action." p.67 | |||
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"Mais on pourrait supposer en outre, ce qui au moint aussi important, qu’il ouvre à la compréhension de ce qu’on pourrait appeler le dispositif formateur et lla «scène primitive’ du rêve qui s’établit en pleine phase orale." p.67 | |||
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"On perçoit alors que quelque chose se dessine dans le rêve d’un désir unissant la perception et la représentation, soit que la représentetation se donne comme perception (...)" p.67 | |||
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"De toute façon, ce détour par «fiction métapsychologique du rêve pourrait nous éclaircir sur l’effet specifique du cinéma, «l’impression de réalité’ dont on sait bien qu’lle est différente de l’impression ordinaire que nous recevons de la réalité, mais présente justement le caractère de plus-que-réel qu’on a reconnu dans le rêve" p.68 | |||
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"(...), on a cherché la clé de l’imression de la réalité dans la structuration de l’image et le mouvement, sans vouloir apercevoir que l’impression de la réalité relevait d’abord d’un effet-sujet et qu’il pouvait être necessaire d’interroger la position du sujet face à l’image, pour dégager la riaon d’être de l’effet neutre, (...)" p.68 | |||
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"Les difficultés rencontrées par les théoriciens du cinéma à rendre compte de l’impression de réalité sont à la mesure de la résistance, persistante à la reconnaissance réelle de l’inconscient." p.68 | |||
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"Je voudrais donc avancer ici quelques hypothèses. D’abord que le dispositif cinématographique si l’on tient compte de l’obscurité de la salle, de la situation de passivité relative, de l’immobilité forcée du ciné-sujet, comme sans doute des effets inhérents ) la projection d’images douées de mouvement, determinenrait un état regressif artificiel. Il entrainerait artificielement le sujet dans une position antérieure de son developpement" — p.69 (...) | |||
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"Ce serait le désir, évidemment non reconnu comme tel par le sujet, de retrouver cette position, un stade précoce de développement avec ses formes propres de satisfaction qui pourraient être determinant dans le désir de cinéma et le plaisir qu’il trouve." p.69 | |||
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"C’est en suivant cette voie que l’on serait conduit à comprendre l’intensité de l’attachelent du sujet à l’image et l’identification exercée par le cinéma. (...) De toute facon, les formes habituelles de l’identifiication, déjà favorisée par le dispositif, se trouveraient renforcées par un mode plus archaique de celle-ci, tenant à l’indistinction entre le sujet et son environnement et dont le rapport nourrisson / sein — écran du rêve nous offfre le modèle." p.69 | |||
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"Le sujet peut toujours fermer les yeux, se soustraire du spectacle, s’en aller mais, pas plus que dans le rêve, il ne possède les moyens d’exercer une action sur l’objet de sa perception, il ne peut changer volontairment son point de vue. (...) L’inhibition relative de la motricité le rapporchant d l’état du dormeur, comme le statut particulier de la réalité qu’il perçoit (cette réalité est faite d’images) favoriserait la simulation de la position regressive et serait déterminante dans l’effet)sujet de l’imression de la réalité (...)" p70 | |||
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"(..)(le rêve) selon l’expression de Freud serait «une psychose hallucinatoire nirmale», le cinéma proposerait une psychose artificielle avec le bénéfice que l’on obtient pas le dormeur d’une possibilité actuelle de contrôle." p.71 | |||
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"L’appareil à simulation consiste donc à transformer une perception en quasi-hallucination douée d’un effet de réel incomparable à celui qu’apporte la simple perception. Le dispositif cinématographique reporduit le dispositif de l’appareil psychique durant le sommeil: coupure du monde exterieur, inhibition de la motricité ; dans le sommeil, ces conditions entrainant un surinvestissement des représentations qui pourront de la sorte envahir sous forme d’exitation sensoriel le systèle perceptif; (...)" p.71 | |||
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"Alors que dans les rpeves et les hallucinations, les représentation apparaissent comme réalité perçue, il y a bien au cinéma, perception réelle, sinon perception ordinaire de la réalité. (...) | |||
Dans le rêve, l’hallucination, les représentations se donne comme réalité en l’abscence de perception au cinéma les images sont données comme réalité mais à travers la perception."p.72 | |||
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Latest revision as of 22:07, 21 September 2020
Notes
"Effet de réel ou impression de réalité. Copie, simulacre (...)" p.56
"Et l’on pourrait naivement se demander pourquoi, à quelque deux millénaires et demi de distance, c’est au moyen d’une métaphore d’ordre optique, une construction optique qui annonce terme à terme le dispositif cinématographique que le philosophe expose la condition de l’homme et son éloignement à la «vraie réalité», et pourquoi, c’est encore au moyen d’une métaphore optique que Freud, au commencement et à la fin de son oeuvre, te,te de rendre compte de la disposition de l’appareil pyschique (...)" p.57
«Nous admettons que la vie psychique est la fonction d’un appareil auquel nous attribuons une étendue spatiale et que nous supposons formé de plusieurs parties. Nous nous le figurons ainsi comme une sorte de téléscope, de microscope ou de quelque chose de ce genre» Freud ne fait pas allusion au cinéma."p.57
"(...) la technique cinématographique est la seule qui permette une rapidité de succession d’images qui corresponde a peu près à nos facultés de représentation (...)"p.57
"Sans doute l’immobilisation forcée est elle un élément précieux de rationalisation pour la démonstration-description qu’effectue PLaton de la condition de l’homme : coincidence d’une conception idéaliste et religieuse; mais l’immobilité première n’est pas une inventé par Platon, elle peut désigner celle, obligée aussi, du dormeur qui répète on lesait, l’état post-natal et même la vie intra-utérine, mais aussi l’immobilité que retourve necessairement le visiteur de la salle obscure enfoncé dans son fauteuil. Nous pourrions même ajouter que l’immobilité du spectateur appartient au dispositif du cinéma considéré dans son ensemble. p.59 (...) Serait-ce dire que l’immobilisation formerait une condition necessaire sinon suffisante de la crédulité des prisonniers, (...)" p.59
"L’illusion ne peut concerner que leur source d’émission, non leur réalité. D’ù sans doute une des causes profondes du statut privilégié de la voix dans la philosophie idéaliste et dans la religion elle ne se prête pas aux jeux d’illusion, de confusion, entre le réel et sa figuration — car elle ne se figue pas — auxquels la vue semble être particulièrement exposée." p.61
"Quel désir serait en jeu, à quel désir répondrait, plus de deux millénaires avant l’invention réalisée du cinéma: un montage dont la rationalisation dans la perspective idéaliste a pour but de montrer qu’il repose d’abord sur une impression de la réalité." p.62
"Le texte de la caverne pourrait effectivement exprimer un désir inhérent à un effet actif recherché, voulu et exprimé par le cinéma (...)" p.62-63
"Il se pourrait fort bien qu’il n’y ait pas d’invention inaugurale du cinéma" p.63
"Un désir, nous disons bien une forme de satisfaction perdue que son dispositif aurait pour but de retourver d’une façon ou d’une autre (et même jusqu’à la simuler)) et dont il semble que l’impression de réalité serait la clé." p.63
"Freud en vient à l’inconscient: «Si l’inconscient, en tant qu’élément de la pensée de veille doit être représenté dans le rêve, il l’est pas des lieux souterrains.»" p.63
"Relation entre cinéma et rêve souvent entrevue et que le sens commun a immédiatement enregisté. La projection cinématographique rappellrait le rêve, elle serait comme une sorte de rêve, presqu’un rêve, similitude que le rêveur exprime souvent quand sur le point de raconter son rêve, il éprouve le besoin de dire: «C’était comme au cinéma...»" p.64
"(...)Le rêve se donne pour le rêveur comme réalité" p.64
"C’est ainsi qu’est rendue possible une première forme de régression: regression teMporelle qui suit deux voies — regression de la libido allant jusqu’au stade antérieur de la satisfaction hallucinatoire du désir; regression dans le developpement du moi jsuqu’au narcissisme primitif qui a pour conséquence ce qu’on a pu définir comme le caractère absolument égoiste du rêve, expliquant que ‘la personne qui joue le rôle principal dans les scènes de rêve est toujours la personne propre au rêveur»" p.64
"C’est par la voie de la regression que les représentations de mot appartemenant au système préconisent se traduisent en représentations de chose qui domine dans le système inconscient." p.65
"L’épreuve de réalité est dépendante de la motricité. Celle-ci suspendue, comme dans le sommeil, l’épreuve de la réalité ne peut plus entrer en fonction." p.65
"Les processus de formation du rêve aboutissent bien à présenter le rêve comme réel." p.66
"Le rêve dit Freud est une projection et dans le contexte où il emploie, le terme de projection évoque à la fois l’usage analutique de mécanisme de défense consistant à renvoyer et attribuer ) l’extérieur les représentation et les ffects que le sujet refuse de reconnaître pour siens; et un usage sensiblement cinématographique puisqu’il s’agit bien d’images qui, projetées, reviennent au sujet comme un réel perçu de l’exterieur." p.66
"Que le rêve soit une projection pouvant rappeler le disposifif cinématographique, c’est bien ce qui semble résulter de la découverte du dream-screen, de l’écran du rêve, dont l’hyposthèse s’imposa à Lewin à la suise de rêves énigmatiques de patients. Celui de cette jeune femme par exemple : «J’avais dans mon rêve tout prêt pour vous, mais pendant que j’étais étendue ici le regardant, il se mit à tourner loin de moi, s’enroula loin de moi, encore et encore, comme deux acrobates». Et ce rêve montre que l’écran, qui peut apparaître seul, comme une surface blanche, n’est pas uniquement un représentation, un contenu — auquel cas il n’aurait pas à être plus privilégié que d’autres contenus du rpeve; mais il serait présent dans tous les rêve comme le support indispensable à la proection des images. Il appartiendrait au dispositif du rêve." p.66
"Le terme a été suggéré à Lewin par le cinéma parce que , comme son analogue dans le dispositif cinématograpjique, l’écran du rêve est soit ignoré du rêveur, du spectauteur du rêve (dreaming spectator), soit étrangrer à l’intrêt provoqué par les omages et l’action." p.67
"Mais on pourrait supposer en outre, ce qui au moint aussi important, qu’il ouvre à la compréhension de ce qu’on pourrait appeler le dispositif formateur et lla «scène primitive’ du rêve qui s’établit en pleine phase orale." p.67
"On perçoit alors que quelque chose se dessine dans le rêve d’un désir unissant la perception et la représentation, soit que la représentetation se donne comme perception (...)" p.67
"De toute façon, ce détour par «fiction métapsychologique du rêve pourrait nous éclaircir sur l’effet specifique du cinéma, «l’impression de réalité’ dont on sait bien qu’lle est différente de l’impression ordinaire que nous recevons de la réalité, mais présente justement le caractère de plus-que-réel qu’on a reconnu dans le rêve" p.68
"(...), on a cherché la clé de l’imression de la réalité dans la structuration de l’image et le mouvement, sans vouloir apercevoir que l’impression de la réalité relevait d’abord d’un effet-sujet et qu’il pouvait être necessaire d’interroger la position du sujet face à l’image, pour dégager la riaon d’être de l’effet neutre, (...)" p.68
"Les difficultés rencontrées par les théoriciens du cinéma à rendre compte de l’impression de réalité sont à la mesure de la résistance, persistante à la reconnaissance réelle de l’inconscient." p.68
"Je voudrais donc avancer ici quelques hypothèses. D’abord que le dispositif cinématographique si l’on tient compte de l’obscurité de la salle, de la situation de passivité relative, de l’immobilité forcée du ciné-sujet, comme sans doute des effets inhérents ) la projection d’images douées de mouvement, determinenrait un état regressif artificiel. Il entrainerait artificielement le sujet dans une position antérieure de son developpement" — p.69 (...)
"Ce serait le désir, évidemment non reconnu comme tel par le sujet, de retrouver cette position, un stade précoce de développement avec ses formes propres de satisfaction qui pourraient être determinant dans le désir de cinéma et le plaisir qu’il trouve." p.69
"C’est en suivant cette voie que l’on serait conduit à comprendre l’intensité de l’attachelent du sujet à l’image et l’identification exercée par le cinéma. (...) De toute facon, les formes habituelles de l’identifiication, déjà favorisée par le dispositif, se trouveraient renforcées par un mode plus archaique de celle-ci, tenant à l’indistinction entre le sujet et son environnement et dont le rapport nourrisson / sein — écran du rêve nous offfre le modèle." p.69
"Le sujet peut toujours fermer les yeux, se soustraire du spectacle, s’en aller mais, pas plus que dans le rêve, il ne possède les moyens d’exercer une action sur l’objet de sa perception, il ne peut changer volontairment son point de vue. (...) L’inhibition relative de la motricité le rapporchant d l’état du dormeur, comme le statut particulier de la réalité qu’il perçoit (cette réalité est faite d’images) favoriserait la simulation de la position regressive et serait déterminante dans l’effet)sujet de l’imression de la réalité (...)" p70
"(..)(le rêve) selon l’expression de Freud serait «une psychose hallucinatoire nirmale», le cinéma proposerait une psychose artificielle avec le bénéfice que l’on obtient pas le dormeur d’une possibilité actuelle de contrôle." p.71
"L’appareil à simulation consiste donc à transformer une perception en quasi-hallucination douée d’un effet de réel incomparable à celui qu’apporte la simple perception. Le dispositif cinématographique reporduit le dispositif de l’appareil psychique durant le sommeil: coupure du monde exterieur, inhibition de la motricité ; dans le sommeil, ces conditions entrainant un surinvestissement des représentations qui pourront de la sorte envahir sous forme d’exitation sensoriel le systèle perceptif; (...)" p.71
"Alors que dans les rpeves et les hallucinations, les représentation apparaissent comme réalité perçue, il y a bien au cinéma, perception réelle, sinon perception ordinaire de la réalité. (...)
Dans le rêve, l’hallucination, les représentations se donne comme réalité en l’abscence de perception au cinéma les images sont données comme réalité mais à travers la perception."p.72